Dans le contexte actuel, l’intelligence artificielle se développe toujours plus vite, notamment dans le secteur de l’industrie manufacturière que nous accompagnons avec Dihnamic. Son utilisation grandissante nécessite plus de ressources et de plus en plus performantes. Une forte demande qui augmente logiquement leur consommation globale. Cette hausse soulève des préoccupations environnementales, en particulier parmi les clients de services d’IA, y compris les entités publiques. Pour répondre à ces attentes et accompagner la réduction de l’impact environnemental de l’IA, il est essentiel de disposer d’un cadre de référence permettant d’évaluer ces impacts. C’est la raison d’être de ce « référentiel général pour l’IA frugale » de l’AFNOR.

Qu’est-ce que l’IA frugale ?

L’IA frugale consiste à faire aussi bien, voire mieux, avec moins. C’est donc se concentrer sur la réduction de la consommation de ressources des systèmes d’IA tout en maintenant leur performance. Cette approche vise à minimiser l’empreinte environnementale de l’IA, rendant ces technologies plus durables. Pour soutenir cette initiative, un groupe de travail a été lancé en janvier 2024. Ce projet est piloté par l’Ecolab du Commissariat Général au Développement Durable, en partenariat avec l’AFNOR, et s’inscrit dans la Stratégie Nationale pour l’IA. Son élaboration a impliqué 150 contributeurs représentant divers secteurs, garantissant ainsi une perspective large et inclusive.

À qui s’adresse ce référentiel ?

Le référentiel général pour l’IA frugale est destiné aux producteurs et fournisseurs de services d’IA afin qu’ils puissent mesurer l’impact environnemental de leurs services, puis de mettre en place des actions pour le réduire. Il s’adresse aussi aux entités publiques pour évaluer les déclarations de leurs fournisseurs, qu’ils soient issus des entreprises, de la recherche, des associations ou des administrations.

À quoi servira ce référentiel ?

Ce référentiel fournit une méthodologie détaillée pour évaluer l’impact environnemental de l’IA sous plusieurs angles. Ce référentiel se veut accessible, conçu pour être compris par tous, facilitant son adoption à grande échelle. Il recense également les bonnes pratiques que les organisations peuvent mettre en œuvre pour réduire cet impact. En adoptant ce cadre, les entreprises peuvent non seulement évaluer et améliorer la durabilité de leurs systèmes d’IA, mais aussi communiquer de manière transparente sur leurs efforts en matière d’IA frugale. Cela leur permet de se différencier dans un marché de plus en plus conscient de l’impact environnemental des technologies.

En conclusion, ce référentiel est un outil essentiel pour guider les organisations vers une utilisation plus responsable et durable de l’intelligence artificielle. En adoptant ces pratiques, elles jouent un rôle crucial dans la réduction de l’empreinte environnementale de la technologie et dans la promotion d’une IA plus respectueuse de notre planète.

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Visuel issu du « Référentiel général pour l’IA frugale » de l’Ecolab et de  l’AFNOR